Los Angeles, 1821. Don Diego de la Vega succède à son père à la tête de Los Angeles, bourgade de 1200 âmes. Sa femme, Gabriella, est fière de lui. Il a mûrement réfléchi son projet d'amener l'eau dans la ville, afin de permettre aux enfants d'aller à l'école… mais il se heurte à une dure réalité : la ville est surendettée auprès du vorace Don Emmanuel. Diego essaie de se montrer à la hauteur du défi. Calme. Raisonné. Légaliste. Bref, tout ce qu'il ne faut pas. Les autochtones sont expropriés, réduits en esclavage, emprisonnés. La situation est désespérée… sauf à en appeler à son alter ego, dont il a soigneusement remisé la cape ces vingt dernières années.

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Diego est blessé, le baiser de Gabriella à Zorro lui rappelle cruellement que la cohabitation avec son alter ego est difficile. Il décide une bonne fois pour toutes de se débarrasser du costume sous l'œil déçu de Bernardo. Chez Don Emmanuel, Diego découvre avec stupeur son projet : la construction d'un casino au beau milieu de la ville. Il n'hésite pas à employer des manières brutales, tout en réfutant les accusations d'esclavagisme. Diego peine à lui tenir tête et est interrompu par Bernardo qui l'informe de l'emprisonnement de Gabriella pour vagabondage. À nouveau, Diego doit se résoudre à remettre le costume. Gabriella en profite pour confier ses scrupules au justicier. Elle regrette son baiser de la veille, aime son mari, chérit la fidélité. Zorro libère les ouvriers et Gabriella, au prix de l'effondrement du château d'eau. Il file dans la nuit, suivi par Gabriella qui récupère au sol le masque abandonné par le héros. Elle rentre à l'hacienda, conquise et troublée, sous l'œil douloureux de Diego.

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Après l'ouverture du casino de Don Emmanuel, Diego réalise que les jetons sont devenus l'unique monnaie de Los Angeles. Il essaie de tenir tête à l'homme d'affaires mais sans succès. Pire, alors que le peuple refuse de payer l'impôt pour reconstruire le château d'eau, il n'hésite pas à donner son argent pour ériger une statue en or de Zorro ! Diego vacille... et s'il avait fait le mauvais choix ? Et s'il fallait se rendre à l'évidence : le peuple et sa femme n'ont plus de désir que pour l'autre, Zorro...

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Zorro et Gabriella se réveillent après leur nuit d'amour. Gabriella le congédie rapidement, terrifiée à l'idée que Diego le trouve. Celui-ci l'interroge mais Gabriella ne livre rien. Ils sont interrompus par l'arrivée du Sergent, venu exposer sa théorie sur l'identité de Zorro. Le soldat abat sa dernière carte : Zorro n'est nul autre que… Bernardo ! Tout le monde éclate de rire, le Sergent est humilié, impossible que le gauche Bernardo soit le héros si agile ! Gabriella, elle, est troublée. Pour en avoir le cœur net, Gabriella invite Bernardo dans sa chambre. Le muet ne comprend rien, et quand Zorro débarque à sa place, Gabriella croit avoir la confirmation que son amant n'est autre que Bernardo. Le Sergent, sûr de son coup, a filé Bernardo et débarque en trombe dans la chambre, surprenant Gabriella et Zorro en pleine action. La théorie du Sergent s'écroule et Zorro s'échappe une nouvelle fois. Gabriella est humiliée par le Sergent, mais Diego aussi. L'adultère de sa femme est maintenant public.

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Diego parti, Zorro s'installe dans la vie de Gabriella et Nakaï. La vie pourrait s'écouler paisiblement à l'hacienda De La Vega, mais sans l'apport financer de Diego, l'équilibre vacille. Alors qu'une commerçante suggère peu délicatement à Gabriella de se prostituer, Zorro est piégé par Don Emmanuel : son sauvetage du casino est transformé, contre son gré, en spectacle lucratif. Zorro endosse le rôle de la star pour subvenir aux besoins de sa « famille ». Le succès est immédiat, le spectacle lancé par Don Emmanuel attire les foules, Zorro est adulé et les paillettes lui montent rapidement à la tête. Devenu caractériel avec Gabriella et Nakaï, Zorro délaisse les « vrais » problèmes et ignore l'avertissement de Nakai. Le jeune homme a découvert que l'hôtel de ville est devenu un atelier d'exploitation, où les autochtones maltraités fabriquent des produits dérivés à l'effigie de Zorro...

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Gabriella refuse de croire à la mort de Zorro et se lance à sa recherche dans toute la région. Les échecs successifs n'entament pas sa détermination, ce qui irrite Diego venu lui présenter ses condoléances. Il lui annonce alors que le corps a été retrouvé, et qu'une processions se prépare en ville. Si Gabriella est dévastée, Bernardo et Diego vont devoir rivaliser d'ingéniosité pour tenir cette promesse. Diego remet donc le costume mais pour s'allonger dans un cercueil cette fois-ci. La procession est brutalement interrompue par Don Emmanuel qui brandit le contrat signé par Zorro, stipulant que le corps du justicier lui appartient. Il embarque la « dépouille » de Zorro sous les regards effarés de Gabriella et Bernardo. Don Emmanuel compte embaumer Zorro pour l'exposer à toutes et à tous. Bernardo parvient à se faire passer pour l'embaumeur, afin de délivrer Zorro, Gabriella et Nakai ont eu la même idée que lui. Ils l'assomment et volent le corps du héros afin de l'enterrer dignement, au milieu du désert !

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Assaillie par le doute, Gabriella chevauche vers une dernière vérification : dans le désert, le cercueil du héros est vide. Le doute n'est plus possible, son mari Diego lui a menti et l'a manipulé pendant tout ce temps, allant jusqu'à lui donner un amant et le faire mourir ! Gabriella oblige Bernardo à tout lui révéler : la cave, le costume… Elle doit se venger. Diego ne se doute de rien, il réquisitionne le casino de Don Emmanuel pour y ériger un palais royal, et attirer ainsi les plus beaux esprits de l'époque dans le pueblo. À l'annonce de la visite du vice-roi, il doit accélérer la cadence du chantier, et accepte l'alliance proposée par Don Emmanuel. Sous l'œil choqué de Nakaï, Diego visite le chantier où les ouvriers travaillent désormais jour et nuit… le nouveau monde ressemble beaucoup à l'ancien. Alors que Diego justifie cette injustice, le héros masqué surgit sous l'œil médusé de Diego.

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Diego édicte des lois arbitraires afin d'emprisonner toute personne ressemblant, de près ou de loin, au justicier. Mais l'imposteur en costume de Zorro, Gabriella, continue de sévir et de tourner en ridicule les penchants autoritaires de Diego. Diego fulmine, lui qui doit recevoir le vice-roi dans quelques jours ! Nakaï, qui ne se reconnaît plus du tout dans les rêves espagnols de Diego, a rejoint ses congénères sur le chantier du palais royal. Il prodigue encouragements et espoir, clamant à qui veut l'entendre que Zorro les libérera bientôt. A quelques mètres de là, son père assiste au triste spectacle de son fils, qui ne convainc personne, pas même lui. Il décide alors de se déguiser en Zorro lui-même, afin que son fils soit enfin fier de lui ! Il se fait arrêter et est amené devant le vice-roi, un homme tyrannique et dur, qui ordonne sa pendaison. Nakai conjure le régent de ne pas croire son père, mais rien n'y fait.

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